jeudi 18 janvier 2007

Fontaine, je boirai de ton eau, promis juré

Je commence à m’assouplir. C’est-à-dire que je tente de ne plus connaître de préférences régionales mais de goûter de tout, dès que ledit tout s’avère bon et goûteux sur le palais.

Il y a un an, il faut l'avouer, j’étais solidement cantonnée dans l’adoration du bourgogne. Si par hasard on me versait un verre de bordeaux, je hochais la tête, polie, mais pas forcément convaincue...

Aujourd’hui : non, c’est l’inverse. Il y en a presque ras le bol de ces subtils pinots noirs ! De grâce, un peu de tannat, de côt, de grenache, par pitié !

Bon, j’exagère... Mais en même temps, je suis contente d’avoir pu déguster ces derniers jours un Château Beychevelle 1996 (un peu frais et maigrelet à l’ouverture de la bouteille, puis très rond quelques heures plus tard avec le dîner), un Bergerac 2003, tout de rafle et de soleil et pourtant très agréable avec des poivrons farcis, dans ce janvier parisien où il fait 15 degrés, un vin de pays des Côtes catalanes, du domaine Cazès, « Le Crédo » 1999, assemblage de cabernet sauvignon et de merlot tout comme un vin de bordeaux, et ma foi, très policé et suave.

Puis, bon, je ne peux totalement renier ma passion. J'ai un peu boudé mais je n'ai pas oublié la Côte d'Or... Nous avons regoûté, toujours avec le même plaisir, un Ladoix "Les Chaillots" 2001 de C. & Cl. Maréchal, un vin que j'adore, dans une expression sans fioritures mais absolument suave de son terroir ; puis un Vougeot 1er cru « Les Cras » du Domaine de la Vougeraie, un peu dur et austère, mais plein de promesses... gâchées, certes, par notre dégustation péremptoire, mais on ne peut pas toujours viser juste...

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