vendredi 13 juillet 2007

Fontaine, je ne boirai pas... ou bien, parfois...

Ça y est, j'ai remis le pied chez Legrand. C'était avant-hier et j'avais passé un agréable déjeuner Aux Bons Crus, en compagnie d’Arnaud et de notre ami œnophile brittanique, Neil, autour de pots de Fitou blanc (eh oui !) et de Touraine côt. Après, Arnaud devait courir retrouver son « desk » de la rue Vivienne, et Neil et moi étions plus libres. L’appel de chez Legrand tintait délicatement dans l’air de la rue des Petits-Champs... cette atmosphère ambrée qui sortait depuis la débouchée du passage Vivienne et venait à notre rencontre.

Eh bien, nous y avons mis le pied. Et de surcroît, nous y avons passé un moment très agréable, à parler des vins blancs bourguignons avec un jeune employé de la maison. Je ne me sentais ni scrutée ni méprisée. Nous avons fait le tour des étagères, en nous essuyant un peu les lèvres lorsque les bouteilles se faisaient trop tentantes. J’ai failli craquer pour un Puligny-Montrachet de chez Leflaive, mais je suis restée sage.

Nous avons flâné si longtemps que nous n’avions plus le temps de reprendre un verre avant de partir retrouver nos travaux respectifs. Mais ce moment agréable en compagnie de grandes bouteilles et de cavistes sympathiques m'a fait changer d'avis. On risque d’y revenir, ne serait-ce que pour boire un verre de champagne Œil de perdrix de Jean Vesselle au comptoir...

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