jeudi 8 novembre 2007

Surprise !

Samedi dernier je pensais que tout allait être tranquille. Lever aux alentours de 10h, ce qui était un bon début, puis un déjeuner au Pré Verre, par gourmandise (et nous y sommes allés plutôt fort : trois entrées et deux plats à deux... dont un cochon de lait, sauce vanille à se mettre à genoux), arrosé d'un très vif cheverny rouge 2006 de chez Hervé Villemade.

Après, la sieste s'imposait. Mais... à 15h le téléphone a sonné. « Salut... » C'est un couple d'amis. « Qu'est-ce qu'on apporte ce soir ? » Euh...

Eh oui, le parfois absent Arnaud avait confirmé un dîner chez nous une dizaine de jours auparavant, sans retenir les faits assez longtemps pour me les communiquer.

Donc j'ai couru faire des courses pour pouvoir bricoler un repas. Et en fin de compte, cela ne s'est pas trop mal déroulé. Les amis sont amateurs de vins et cela m'a plu de leur sortir des OVNI ou des découvertes. Tel un Châteaneuf blanc 2005 avec une quiche provençale, ou un Château Petit-Gravet Saint-Emilion Grand Cru 2005 acheté sur place cet été et qui s'était bien arrondi depuis sa dégustation, avec des notes de caramel et de tabac.

Pour moi, pourtant, le point fort de la soirée était le champagne Raymond Boulard Tradition Extra Brut, que j'ai eu l'occasion de déguster - non, je veux dire, de boire - pour la première fois en dehors d'un contexte de dégustation.

Il y a quelque chose à dire sur le fait de boire, de passer du temps avec un vin, de le siroter, de causer, voire de grignoter quelque chose et de revenir pour une autre gorgée. J'aime ainsi adosser les vins, pour ainsi dire ; passer une soirée avec eux, mieux les connaître...

Cela dit, notre moment de partage du Boulard n'était pas d'une durée très conséquente. C'était trop bon, ma foi !

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