mardi 30 octobre 2007

Italia

Ciao. OK, j'ai épuisé mes connaissances en matière d'italien. Au moins, en ce qui concerne la langue, puisque j'ai eu l'occasion, hier, de déguster la production d'une bonne dizaine de vignerons venus d'outre-... d'outre
quoi ? Bref, d'Italie.

L'échantillon était d'abord intimidant, mais une fois que j'avais pris mon envol avec un Chianti très classique du domaine San Giusto, j'ai pu m'aventurer vers des crus plus étranges : délices inconnus.

A retenir, des vins blancs du domaine Schiopetto, tous dégustés en 2006 et étonnants de fraîcheur et de vivacité. Un petit faible pour le Blanc des Rosis 2006, assemblage de tokai friulano, de sauvignon blanc, de pinot gris et de ribolla ; comme du sauvignon avec un fruité supplémentaire, une âme biscornue et engageante ; j'ai adoré. Le pinot blanc 2006 était également exubérant.

Pour les rouges, une curieuse cuvée du domaine Ampeleia, à dominante de cabernet franc ; comme le Chinon du sud, au nez... mais en bouche, beaucoup plus rond avec un petit côté caramel.

Et les rouges d'Elisabetta Foradori : ma découverte du cépage teroldego, d'une sapidité intense. J'ai adoré ces vins.

J'ai tâté aussi de vins plus « classiques » ; brunelli et baroli... Des noms que j'avais lus, sinon goûtés. Et donc je sentais l'éducation de mon palais. Quand je quittai la Galerie Vivienne sous la pluie qui trombait, j'avais dans mon cerveau et sur mes papilles un savoir tactile qui - au moins je l'espère - ne pourra que croître.

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