dimanche 20 avril 2008

God bless les Breton



Ces derniers temps, on a été assez Breton-eux. Après une dégustation des plus probantes au Salon des vignerons indépendants (où je fus séduite au possible par un Bourgueil Perrières 2005), nous avons consommé à la maison, à la queue-leu-leu, un Nuits d'Ivresse 2005, suivi quelques jours plus tard par un Avis de Vin Fort 2006, pour terminer en beauté avec un Bourgueil Perrières 2005 (il fallait faire découvrir à Arnaud ce cru délicieux mais tout jeune (si seulement je pouvais avoir la patience et la probité pour l'attendre...)) et ensuite, ce week-end, pour fêter l'anniversaire de Catherine T., Chinonnaise, nous avons ouvert une bouteille de Bourgueil Perrières 2003.

Le Bourgueil Perrières 2005 est actuellement d'un soyeux étonnant, avec de la matière - déjà ouvert mais si jeune qu'on l'attendrait bien dix ans. Il est sapide, avec des notes de fruit et des tannins qui se cachent sous un corps lisse. Le Nuits d'Ivresse 2005 est harmonieux, parfait; comme une statue de femme grecque bien lisse, si seulement le marbre pouvait être de couleur cassis. Et puis, l'Avis de Vin Fort est un vin de soif, qu'on boit sans arrière pensée, mais qui laisse un souvenir prégnant.

Donc nous avions devant nous le Bourgueil Perrières 2003...

Je craignais que le millésime 2003 nous réserve des surprises atypiques pour le cabernet franc ligérien, dont on aime la rusticité et le côté violette / sous-bois... Effectivement, ce cru était assez robuste, avec des tannins présents en finale, mais c'était aussi un vin exubérant, complexe, sombre, gras mais avec un goût de terroir sublimé ; on retrouvait la pointe de mousse, le soupçon de violette... Nous étions tous séduits.

Ce qui risque de provoquer des rechutes dans les jours qui viennent...

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