
Soleil rutilant et vins du Beaujolais étaient au menu ce jour aux Caves Augé. J'adore leur série de dégustations sur le trottoir devant la boutique; la présence bienveillante et la bonhomie du patron, Marc Sibard ; la décontraction et l'accessibilité des vignerons - et surtout la qualité absolument bluffante des vins présentés.
Aujourd'hui, j'ai fait des découvertes joyeuses. Comment se fait-il que je n'aie jamais goûté jusqu'ici les Mâcons du domaine Valette ? Leur Viré-Cléssé 2005 était somptueux... D'une complexité dingue au nez et d'une matière pleine en bouche. Sans parler des Mâcons.
Pour des raisons bêtes (« il doit être un intégriste du terroir c'lui-là ») j'avais l'intention de bouder Philippe Jambon. Heureusement qu'une courte conversation avec un des membres de l'équipe Augé m'a fait changer d'avis. Le "Jambon Blanc" 2006 était un vin étonnant, mémorable. Classé « vin de table » mais en fait cultivé dans l'aire de Mâcon-Fuissé, ce blanc non soufré est riche, entêtant, il et s'impose absolument.
Du côté des rouges, j'ai pu affirmer mes connaissances : apprendre à distinguer entre un Morgon et un Moulin-à-Vent est une tâche bien agréable, quand les manuels sont Foillard, Lapierre, Descombes, Métras et autres...
Il faisait si beau que je suis rentrée à pied. Un peu sur un nuage.
samedi 29 mars 2008
Dégustation printanière chez Augé
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Sharon
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dimanche 23 mars 2008
Les méfaits de l'inattention
Ce matin : découverte catastrophique...
Vendredi soir, des amis sont passés. J'ai sorti plusieurs bouteilles de champagne, y compris un Raymond Boulard Tradition Brut Nature et un Pierre Moncuit Grand Cru "Moncuit-Delos"... Mais comme Sara est arrivée très en retard et que nous avions fini les deux bouteilles en question, je suis allée glisser une troisième bouteille dans le congélateur... Plus précisément, une bouteille de Fallet-Prévostat Extra-Brut.
Malheur. Ce matin, deux jours plus tard, j'ouvre le congélateur.
Quelle douleur ! Mon unique bouteille de ce cru qui m'a tellement séduite et charmée... Ce vineux breuvage, tout blanc de blancs d'Avize, qui me rappelle comme un petit écho du champagne Selosse.
Eh bien, il faudra que je m'en procure de nouveau. Quand j'aurai arrêté de pester contre moi-même...
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Sharon
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vendredi 14 mars 2008
Rouge bourgogne

Ça, c'est la fin d'une carafe de Nuits-Saint-Georges 1er cru "Clos de la Maréchale" 2005 de J.-F. Mugnier. Sa couleur, dans le verre et dans la carafe, était d'une beauté à fendre le cœur...
Ce vin était d'un soyeux sans faille, un ruban de velours rouge clair qui ruisellait le long de la langue et de la gorge... Une chose pure, profonde, toute jeune mais déjà d'une grande complexité.
Le bonheur te fait sortir du temps ; quelle parenthèse !
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Sharon
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lundi 10 mars 2008
Stop aux « vins pour femmes »

Aujourd'hui je surfais sur le web et j'ai trouvé le compte-rendu d'un dîner d'œnophiles en Californie. Celui qui l'écrivait a commencé par la phrase : Nous étions 15, en plus des épouses, présentes pour nous ramener à bon port après consommation.
Par la suite, ils ont descendu une trentaine de crus non négligeables de la Côte d'Or.
Moi, en le lisant, j'ai eu du mal à avaler la phrase sur les femmes, présentes uniquement pour prendre le volant lorsque les maris auraient trop imbibé.
Le monde du vin peut être machiste... mais je me battrai toujours ! L'idée que les femmes ne seraient pas des dégustatrices ou des amatrices sérieuses ; qu'elles n'aimeraient que le sucrailleux ou les bulles bien dosées... cela m'attriste.
J'ai une affection prononcée pour le volnay (vin de femmes, mais, bon... on le gardera, hein...) - mais, figurez-vous, j'adore également le grenache. Un bon costières-de-Nîmes fait mon bonheur, souvent.
Et j'exècre le rosé (attention aux amateurs du rosé : si vous contestez cette postiion, faites-moi savoir ce qu'il faudrait goûter).
OK, assez rouspéter. Je m'en vais manger un bon confit de canard arrosé d'un pot de cahors !
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Sharon
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